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Macroéconomie
Performances des classes d'actifs sur l'année 2022
Marquée par de fortes tensions, l’année 2022 a été difficile : guerre en Ukraine, crise de l’énergie, ralentissement de la croissance, forte inflation, hausse des taux d’intérêt brutale décidée par les banques centrales. La réaction des marchés financiers face à cet environnement inhabituel a été sévère, tant sur les marchés actions que sur les marchés obligataires qui ont affiché de concert des performances très négatives.
Les politiques de resserrement monétaire des Banques centrales, d’une ampleur et d’une rapidité inédite pour contenir l’inflation, ont entraîné une chute significative des performances obligataires. Le marché des obligations souveraines de la zone euro enregistre en moyenne des performances à -18%. Le marché des obligations d’entreprises privées s’est montré un peu plus résilient, inscrivant une performance négative proche de -15% pour la catégorie Investment Grade (notations de bonne qualité). Le marché des émetteurs à haut rendement (moins bonnes notations) affiche, dans une moindre mesure, des performances négatives à -11% en moyenne, porté par l’appétit pour le risque et la recherche de rendement.
Les marchés actions terminent en baisse dans l’ensemble des zones géographiques avec, en toile de fond, la crainte d’un ralentissement des chiffres d’affaires des entreprises et d’une érosion de leurs marges. En 2022, les marchés boursiers des pays développés ont mis fin à un cycle de trois années consécutives de hausse et s’affichent en fort repli, les sujets de préoccupations ayant été nombreux. Après un repli sur les 9 premiers mois de l’année, les marchés d’actions, notamment européens, ont connu un rebond important sur la dernière partie de l’année, ce qui ne reflétait pas les interrogations sur les perspectives de bénéfices futurs des entreprises (risques de pressions sur les marges du fait d’une consommation contrainte par une inflation toujours élevée et d’un ralentissement de la demande). Le discours des banques centrales a freiné cette reprise au mois de décembre et les marchés ont de nouveau baissé sur le mois. Avec une baisse de -9,50% sur l’année, le CAC 40 affiche une performance assez résiliente, au même titre que l’indice japonais. Au niveau mondial, l’indice MSCI affiche quant à lui une performance plus en retrait à -14,19%, cohérente avec celle de l’indice phare américain S&P 500 qui a, pour sa part, particulièrement souffert de la forte chute des valeurs technologiques.
En 2022, la diversification n’a pas été au rendez-vous : les obligations et les actions ont été fortement corrélées et ont chuté ensemble aux mêmes moments.
Perspectives 2023
La principale question qui caractérisera l’année 2023, sera celle de savoir à quelle vitesse l’inflation pourrait-elle être ramenée vers sa cible officielle de 2 % et à quels niveaux les banques centrales devront-elles relever leurs taux directeurs pour y parvenir.
Les économies font état de résilience et le scénario central développé depuis plusieurs mois, faisant référence à une récession sévère en Europe et un « atterrissage modéré » aux États-Unis, voit son hypothèse la plus sombre abandonnée.
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